La semaine dernière, par ailleurs, ma colloque, épuisée par les difficultés techniques du streaming underground post fermeture de Megaupload, s'est inscrite sur la plateforme payante Filmin. On explore un peu le site et oh, surprise, c'est trop hasbeen de cataloguer les films en comédie ou aventure. Désormais, le menu déroulant s'ouvre sur "comprendre la crise" puis "oublier la crise"...
La semaine prochaine, enfin, c'est le festival FIRE ! de cinéma gay et lesbien. Le teaser, que je déconseille aux âmes sensibles, met en scène un couple dont les ébats passionnés sont interrompus par un aveu : un des gars vient de se faire licencier, venant grossir les rangs de 5 millions de chômeurs :
Le titre, estafa (= arnaque) fait d'ailleurs référence au célèbre "No es crisis, es estafa" des indignés...
Or quoi d'a priori plus éloigné des soucis de la crise qu'un festival de films LGBT? Mais dans l'Espagne d'aujourd'hui, à part le sacro saint foot, tout est suceptible de frivolité face à la crise, et ne peut donc que se justifier en fonction de cette dernière, ne serait-ce que comme nécessaire et salutaire exhutoire.
L'omnicrise quoi...