Vu les tartines indigestes de mes confrères, et néanmoins amis, précédant cette intervention, nous sommes toujours sevrés de nouveaux lecteurs...
Évidemment, il m'incombe d'affronter la lourde tâche d'éveiller un semblant d'intérêt pour ce blog imbécile.
Évidemment, il m'incombe d'affronter la lourde tâche d'éveiller un semblant d'intérêt pour ce blog imbécile.
Par conséquent, tous ceux s’égarant ici ne pouvant m'ignorer, je vais à nouveau parler de moi (à la demande générale de la foule -de 4 tribuns- en délire tellement avides de mon œuvre, pendus à mon souffle, assoiffés de mes moindres actes et prostrés devant tant de disposition au génie).
Comme vous le savez, donc, je rentre tout juste d’une semaine passée dans une contrée
longtemps objet de mes fantasmes adolescents, un pays responsable durant cette
période de ma vie de la très grande majorité de mes obsessions (le reste étant
évidemment dévolu à la pornographie), un Graal fluorescent, une chimère kawaii,
un monde délirant de contraste, une île de clichés, la patrie des otaku, des
cosplay, des kei car, des geishas, et des écolières en jupes, un lieu called le
Japon !
Comme beaucoup des crétins de mon âge ayant passé leur
adolescence dans les années 90, je me suis pris en pleine face le tsunami nippon de cette époque, submergé d’abord par les premières consoles de jeux vidéos (<3) et les dessins animés importés dans nos contrées sans imagination (et
sans pétrole).
Un monde fabuleux s’offrait à moi, et la lecture de mes
premiers magasines consacrés aux jeux vidéos, la prise de possession de ma
première game boy, résonnent en moi tout autant que mes premiers ébats amoureux
(dont nous reparlerons si vous voulez, mais ne doutez pas une seconde de ma
superbe).
Instantanément je suis devenu boulimique de tout ce qui
ressemblait de près ou de loin à cet univers, y consacrant ma vie entière,
traquant les boutiques parisiennes spécialisées de St Lazare à la recherche des derniers
jeux ou mangas improbables importés dans l’heure du bout du monde.
Tout ça n’est évidemment pas sans conséquence sur la santé
mentale d’un adolescent et il va de soi que grandir en passant ses nuits
devant Urotsukidoji, Shin Angel ou Hokuto no Ken à certainement bien plus
impacté ma personnalité que tous les cours d’histoire géographie de ma vie…
Bref, j’étais, au siècle dernier, passionné de tous ce que
le pays du soleil levant pouvait nous balancer à la tronche, et bien qu’ayant
depuis coupé le cordon avec mes passions adolescentes, j’ai toujours eu en
projet de fouler cette terre inconnue, objet de tant de passion.
C’est aujourd'hui chose faite et je m’en vais de ce pas vous abreuver du
récit passionnant de mes aventures en terre bridée (light…) !
Enfin, la
prochaine fois parce que là j’ai du taffe et que bon, il est temps que quelqu’un
ici sache tenir en haleine un lectorat improbable sinon en récitant du rêve, a minima en en promettant…
@+ donc
5 commentaires:
Oh! Quelle maîtrise inégalée dans l'art du suspens, avec ce titre aguicheur et ce coïtus interruptus !
Ouais, il avait surtout pas encore d'idées et il prétend faire oeuvre de mise en scène! :p
J'ai surtout un vrai travail moi!
En même temps tout le monde a vu le subterfuge... Tu fais mine de nous parler de ton voyage pour juste nous dire au final que t'es débordé... Alors que moi je sais qu'il n'en est rien. Escroc!
Bouais... en plus jme suis tellement mis la pression que du coup j'ai fini ma journée avec une heure d'avance...
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