mardi 14 février 2012

Migration et tourisme

C'est donc sans détour que j'entre de plain pied dans cette nouvelle aventure tant de fois promise, plusieurs fois échouée, enfin accomplie.

Délaissant les suspectes facilités que quelques marchands du temple, aguicheurs comme vous savez qu'ils le sont, nous avaient refourgués à bas prix pour déchanter devant l'incommensurable impéritie et incurie du précédent gestionnaire de plateforme, c'est dans la simplicité que désormais nous agirons de concert, fustigeant les puissants, matraquant à qui voudra bien les lire nos anathèmes brillants, nos spirituelles saillies, nos indignations sélectives mais concentrées, accomplissant en urinant du bonheur jovial du chiot retrouvant son maître, la tâche fort enviable de critiques sociaux et d'acteurs d'une contemporanéité foisonnante bien que déprimante.

Moi, qui me targue d'être le seul représentant noir de l'auguste athénée de mes chers camarades, j'en suis d'autant plus flatté qu'on m'offre une tribune d'où je m'efforcerai de dispenser cette culture humaniste, funky et indifférencialiste qui caractérise si bien les gens de goût, en y ajoutant, du fait de ma négritude intérieure (blackinsideness) ce supplément d'âme (soul) et de rythme (groove) qui nous rappelleront que si toutes les civilisations ne se valent pas, l'Afrique de l'os dans le nez demeure le berceau de l'humanité.

Frères, nous voici de retour!

We shall overcome, comme le dit Serge Letchimy

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